Nice Time

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6 février 2013

L'histoire du Ciné-club en images

En 1951, Claude Goretta fonde ce qui allait devenir le Ciné-club universitaire de Genève. Soixante ans plus tard, son association a vu se succéder une pléiade de responsables, de membres, de réalisateurs et de cycles passionnés.

Le Ciné-club, qui n’avait d’universitaire que le nom, est aujourd’hui devenu un acteur important de la vie culturelle cinématographique genevoise.

Depuis le jubilé des 60 ans en 2011, NICE TIME s'est donné pour mission de résumer le Ciné-club et ses combats à travers un documentaire.

Claude Goretta
Alain Tanner

Ce film raconte l'histoire du Ciné-club Universitaire de Genève à travers les témoignages des personnes qui l'ont fondé, l'ont animé et l'on fait vivre, des origines à nos jours. Par ce biais, le film explore la dimension historique, esthétique et affective du rapport au cinéma à travers les générations. Le film donne aussi l'occasion de s'interroger sur l'amour de cet art et sur l'engagement des personnes qui se sont investies bénévolement pour le défendre.

Ce documentaire donnera notamment la parole à Claude Goretta, Alain Tanner, Jean Mohr, Freddy Buache, Jacques Rial, Pierre Barde, Pierre Biner, Etienne Dumont, Bertrand Bacqué, Norbert Creutz, Laurent Asséo, Lysianne Léchot Hirt, Luc Palandella et aux membres actuels qui ont tous contribué à la vie du Ciné-club universitaire.

Pourquoi ce film ?


En 2011, le Ciné-club universitaire de Genève fête ses soixante ans d’existence. Une longévité possible grâce au combat et à la passion d’une brochette d’étudiants qui, de 1951 à nos jours, n’ont eu de cesse de défendre leur vision du cinéma.

Marginalité, censure, incompréhension des pouvoirs publiques, on imagine aujourd’hui mal les difficultés des débuts, la destruction des films, le désintérêt académique et la marginalité d’un art qui a depuis gagné ses lettres de noblesse dans le cœur des gens.

Ce film est le témoignage anecdotique d’un combat ordinaire, des mentalités et des moyens d’autres temps, bien éloignés d’une facilité aujourd’hui acquise. Car en 1951 les films sont rares, beaucoup sont automatiquement détruits, coupés, censurés…

A travers le témoignage de ses principaux acteurs, ce film est l’occasion unique de dresser le parcours de cette institution, de ses membres, de leurs combats, de leurs passions. Par son biais nous découvrons aussi une histoire de Genève, un reflet d’époques différentes aux intérêts et aux enjeux divers.

Un travail de mémoire, une étonnante plongée dans une vie culturelle mouvementée, rarement évoquée, par des interventions touchantes, drôles et surprenantes, à retrouver bientôt!

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